Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.
La campagne demandant la libération de Ray Cole, détenu depuis mardi dernier à la prison de Marrakech pour « pratiques homosexuelles », se transforme peu à peu en une campagne anti-marocaine. (Màj)
Dans un communiqué publié par la section locale d’Amnesty International, l’organisation demande la libération immédiate du prisonnier. « Ray Cole doit être libéré immédiatement. L’homosexualité n’est pas un crime », a déclaré Kate Allen, directeur d’Amnesty UK, ajoutant que ce n’est pas la première fois cette année que le Maroc emprisonne des personnes en se basant sur leur sexualité.
Nigel Evans, membre de la Chambre des communes, va quant à lui en faire part à la Princesse Lalla Joumala Alaoui, ambassadrice du Maroc à Londres. Les représentants des LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) vont plus loin et menacent le Maroc de conséquences économiques et diplomatiques, si Ray Cole n’est pas libéré sur le champ.
D’autres, à l’image du conservateur Charlie Elphicke, estime que visiter le Maroc, c’est risquer d’être condamné pour des crimes du moyen âge. « Le message est clair, dit-il, le Maroc n’est pas un pays sûr pour les touristes britanniques ».
Pour sa part, le Foreign Office a confirmé l’emprisonnement de l’Anglais au Maroc et indique qu’il est en contact avec les services consulaires de son pays.
Pour rappel, l’homme a été arrêté il y a quelques jours à un arrêt de bus alors qu’il était en compagnie d’un Marocain. Les deux hommes ont été condamnés à 4 mois de prison pour « pratiques homosexuelles ».
Mise à jour du 7 octobre 2014 - 20h : la pression sur les autorités marocaines semble avoir porté ses fruits. Ray Cole a été libéré cet après-midi. Par contre, on ne sait pas si son compagnon a eu ce même privilège !
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