Les banques marocaines font face à une situation de dégradation de la qualité de leurs prêts, en dépit d’une plus grande sélectivité dans leur octroi, avertit l’agence de notation américaine Fitch Ratings.
La caisse de compensation, dont les arriérés atteignaient annuellement 5 à 6 milliards de dirhams, n’a enregistré aucun déficit pendant l’exercice en cours. L’état qui veut protéger le pouvoir d’achat des citoyens, avait injecté dans cette caisse quelques 14 milliards de dirhams au titre du budget 2010.
Tant attendue, la réforme de la Caisse de compensation, qui devrait trancher dans l’arbitrage entre compensation et investissement et la mise en place d’un "système plus efficient pour améliorer les indicateurs du développement humain", devrait être prête courant 2012.
Rappelons que sur les 14 milliards de dirhams consacrés à cette politique, 12,8 milliards de dirhams (91,8%) ont déjà été dépensés à fin juin. L’État sera donc dans l’obligation de compenser le déficit pour terminer l’année en cours, situation due surtout à la non stabilité des prix des matières premières et au taux de change du dollar, soit une conjoncture difficile sinon impossible à prévoir soulignent les prévisionnistes.
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