Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...
Un Caïd de la région de Salé pris en flagrant délit de corruption alors qu’il recevait 10.000 DH de la part d’une citoyenne, a été condamné à 1000 DH d’amende par le tribunal de première instance de la ville.
L’affaire remonte à l’été dernier quand la propriétaire d’un atelier de Bouknadel, à proximité de Salé, a été contrainte par le Caïd et le Mqadem à payer 10.000 DH sous peine de voir son atelier fermé pour non conformité avec les normes de construction.
Pour piéger les deux hommes, la femme informe alors le procureur général et la gendarmerie royale, qui prennent les deux hommes en flagrant délit de corruption. Pour ces faits, le caïd a été condamné à payer 1000 DH d’amende, tandis que la femme en sort malgré tout perdante, puisqu’elle est repartie sans les 10.000 DH, qui ont été saisis par la justice.
D’après Transparency Maroc, l’Intérieur, la Justice, la Police, la santé et l’habitat, font partie des administrations les plus corrompues du pays. A cause de ce fléau, le Maroc figurait à la 88e position sur un total de 176 pays dans le classement 2012 de Transparency International sur l’état de la corruption dans le monde. L’organisme avait estimé à 1,5 milliards de dollars les pertes du Maroc en raison de la corruption.
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