Face à la grave crise marquée par une cascade de licenciements et une kyrielle de fermetures de cafés et restaurants, l’Association nationale des cafés et restaurants du Maroc appelle le gouvernement à la rescousse lui proposant l’impérieuse nécessité de rendre opérationnel le plan de sauvetage déposé au parlement. Dans ce plan de sauvetage, l’organisation des professionnels du secteur réclame à l’État de couvrir les contributions mensuelles à la CNSS à hauteur de 50 %, rétroactivement et pour toute la durée de la pandémie.
Mieux, les cafetiers et restaurateurs proposent une compensation de 30 % du salaire à tous les travailleurs du secteur qui ont perdu leur emploi, ceci jusqu’à la fin de la pandémie. De plus, ils tiennent à une prolongation de deux ans après la fin de la pandémie, des exemptions de sanctions et d’amendes liées à la contribution à la CNSS.
La taxe professionnelle, les taxes municipales et les permis de terrasse devront être supprimés, selon le vœu des acteurs de ces professionnels qui invitent le gouvernement à mettre fin aux expulsions massives pour non paiement de loyer. L’Association suggère en outre, la levée ou le décalage des horaires du couvre-feu après le mois sacré de ramadan.
Déjà affaiblis par l’avènement du coronavirus, les cafés et les restaurants ont été plongés dans une crise sans précédent en raison des mesures restrictives adoptées par le pouvoir public pour freiner la propagation du virus.