Les habitants des différents arrondissements de Casablanca n’ont, à ce jour, aucune information sur les 700 bus, en état neuf, promis par les élus du Parti de la justice et du développement (PJD), aux commandes de la mairie de la métropole. Quant à la gestion de la phase transitoire des transports en commun, accordée à M’dina Bus, elle a essuyé d’énormes critiques.
Dans le but d’améliorer la situation, l’hôtel de ville de Casablanca a fait signer un contrat avec la société espagnole, Irizar, chargée de monter 200 bus. Cette société a annoncé, dans un communiqué, la réalisation de ce projet, dans son unité de production de Skhirat. Les véhicules sont toujours attendus, alors que 257 bus sont bloqués au port de Casablanca pour les formalités administratives.
Une autre version de ce dossier s’est répandue dans les médias italiens. Dans un article, paru le dimanche 9 février, le quotidien italien Il Messaggero affirme que dans le lot des bus bloqués au port de Casablanca, au moins 70 proviennent de Tel Aviv, en Israël, et devraient être affectés aux transports urbains de Rome (ATAC). Une fois à Rome, il s’est avéré que ces bus sont vieux de dix ans, et ne peuvent être réceptionnés en l’état, à cause de la pollution de la ville. Un scandale qui a d’ailleurs attiré l’attention des sages de la Cour des comptes italienne.
Pour sa part, dans le but de faire la lumière sur cette affaire, Le360 affirme avoir tenté en vain, de contacter le maire de la ville et son adjoint, Abdessamad Haikar. De son côté, la présidente de l’ECI, Imane Sabir, sans donner plus de détails, a balayé du revers de la main ces révélations du journal italien.