Un jeune homme de 23 ans, médiateur culturel d’origine marocaine résidant à la Corogne, dans le nord-ouest de l’Espagne, a porté plainte, affirmant avoir été victime d’une agression racistede la part de deux videurs.
La mairie de Paris a rendu mardi hommage à Brahim Bouarram, un jeune marocain assassiné et jeté dans la seine en 1995 par des fascistes du Front National (FN), parce qu’il était arabe.
Le défunt, âgé de 29 ans à sa mort, avait été jeté dans la Seine depuis le Pont du Carrousel à Paris, où une plaque commémorative de sa disparition a été dressée. Sur celle-ci on peut lire : "A la mémoire de Brahim Bouarram, 1965-1995, victime du racisme, assassiné en ces lieux le 1er mai 1995".
Bertrand Delanoë, accompagné du fils de la victime Saïd Bouarram, a confié à la MAP que "dans la France que j’aime il ne peut pas y avoir quelqu’un à qui on s’attaque et pire que l’on tue en raison de son identité".
Près de 300 personnes ont participé à cet hommage en présence de Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly. Des bouquets de fleurs ont été jetés dans la Seine là où Brahim Bouarram a été assassiné.
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