Le 1ᵉʳ mai 1995, quelques jours à peine avant le deuxième tout de l’élection présidentielle, un jeune Marocain, Brahim Bouarram, était jeté à la Seine par des militants d’extrême droite.
Agé de 19 ans, l’accusé principal avait été condamné trois ans plus tard à 8 ans de prison. Trois autres personnes qui se trouvaient en sa compagnie avaient, elles, écopé d’une peine d’un an de prison pour « non-assistance à personne en danger ».
Malgré la présence des quatre individus au défilé du Front national, le parti d’extrême droite avait nié toute responsabilité.
Aujourd’hui, plusieurs hommages ont été rendus à Paris, notamment par Lamia El Aaraje, Porte parole du Parti socialiste, sur Twitter :
A la mémoire de Brahim Bouarram, assassiné par l’extrême droite le 1er mai 1995.
Dans une 🇫🇷 où l’extrême droite fait 42%, nous devons nous souvenir : le combat contre l’obscurantisme reste, plus que jamais, indispensable.