Cet enterrement survient une semaine seulement après celui du Belgo-marocain Bilal Hadfi, l’autre kamikaze des attaques de Paris, sous une surveillance très discrète de la police belge.
Les familles des deux terroristes avaient à l’origine souhaité enterrer les dépouilles au Maroc, pays d’origine de leurs parents, mais les autorités marocaines n’avaient pas répondu à leur demande, une façon indirecte de dire non.
« Cela arrive que nous refusons des rapatriements de corps », a simplement répondu le consulat du Maroc à Bruxelles interrogé par le journal La Meuse.
Mardi dernier, c’est Hasna Ait Boulahcen qui a été inhumée au cimetière de Tremblay en Seine-Saint-Denis après le refus du Maroc d’accueillir le corps.