L’investissement privé est en chute libre au Maroc. C’est du moins ce que révèle la banque mondiale dans son nouveau rapport de suivi de l’économie marocaine.
La Banque mondiale a approuvé, jeudi, un don d’un montant de 43,2 millions de dollars octroyé par le fonds pour l’environnement mondial au Maroc et destiné à la construction d’une centrale électrique hybride à Ain Béni Mathar, à environ 80 km au sud de la ville d’Oujda.
La centrale électrique hybride (énergie solaire et gaz naturel) aura une puissance de 472 MW, comprenant un cycle combiné de 452 MW et une composante solaire de 20 MW, avec une production annuelle nette de 3538 GWh.
Le coût de cette nouvelle centrale, dont l’entrée en service est prévue pour 2010, est estimé à environ 568 millions de dollars. En plus du don du FEM, le projet sera cofinancé par l’ONE et la Banque Africaine de Développement.
Le don accordé par le FEM servira à la réalisation de la composante solaire du projet. Les objectifs du projet sont l’augmentation rapide de la capacité de production électrique du Royaume de manière à satisfaire les besoins liés à la croissance soutenue de l’économie nationale, l’accroissement de la contribution des énergies renouvelables dans le système de production électrique et la réduction des gaz à effet de serre.
L’objectif global du projet est de promouvoir les technologies qui émettent peu de gaz à effet de serre. Le projet servira à démontrer la viabilité opérationnelle des centrales thermiques hybrides solaire-cycle combiné et contribuer à étendre cette technologie aussi bien au Maroc qu’ailleurs. Le projet permettra de générer des emplois dans cette partie de l’Oriental pendant sa construction et durant son fonctionnement.
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