Du blé français pour le Maroc

8 février 2020 - 21h00 - France - Ecrit par : Bladi.net

En janvier, le Maroc a importé 420 000 tonnes de blé de la France et reste un marché non négligeable pour les producteurs de blé français.

Selon les données du cabinet Refinitiv, le constat fait au cours du mois de janvier 2020, relève qu’il s’agit du plus grand score réalisé depuis 6 ans. Cela prouve que le blé français est le plus recherché au Maroc. En dépit de la concurrence russe qui a enregistré de fortes progressions ces dernières années, 420 000 tonnes de blé sont arrivées de la France au profit du marché marocain en janvier, souligne Challenge.

Le Maroc pourrait avoir besoin d’environ 600 000 tonnes pour les trois derniers mois de la campagne 2019/2020, selon Refinitiv. Déjà en décembre dernier, le gouvernement a approuvé, en Conseil de gouvernement, un projet de décret suspendant les droits d’importation du blé tendre et ses dérivés au titre de la période allant du 02 janvier au 30 avril 2020.

L’objectif de cette décision, selon le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun, est "d’assurer un approvisionnement normal du marché national avec des prix convenables, au moment où les prix FOB (sans frais à bord) du blé tendre augmentent et varient entre 12 et 15 dollars en raison notamment de la flambée des cours de cette denrée au niveau international depuis le début du mois d’octobre 2019. Il y a aussi la quotité du droit d’importation fixée à 35 % actuellement".

Les exportateurs français de blé, de leur côté, estiment que le Maroc importera 3,8 millions de blé tendre sur la campagne agricole 2019-2020, pour pouvoir couvrir ses besoins.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Agriculture

Ces articles devraient vous intéresser :

Les archéologues font une étonnante découverte au Maroc

Des archéologues ont découvert au Maroc le plus ancien site agricole qui date de la période de la préhistoire.

Annulation de l’Aïd Al-Adha au Maroc : coup dur pour les « chennaqas »

L’annulation par le roi Mohammed VI du rituel du sacrifice de l’Aïd Al-Adha ne fait pas que des heureux. Les « chennaqas » (intermédiaires et spéculateurs des secteurs de l’agriculture et de la pêche) se trouvent en difficulté.

Intermarché bannit la fraise marocaine

Afin de valoriser des produits de saison et du terroir français, le groupement Les Mousquetaires, qui chapeaute les enseignes Intermarché et Netto, a pris une décision radicale : bannir les fraises et les cerises de ses étals durant les mois de...

Maroc : Une baisse record des exportations d’oranges

Les exportations marocaines d’oranges ont considérablement chuté au cours des huit premiers mois de 2023, s’établissant à 30 000 tonnes contre 109 000 tonnes en 2022.

Des Marocains réduits à l’esclavage dans le Lot-et-Garonne

Vingt travailleurs marocains ont été exploités dans des conditions indignes par une agricultrice du Lot-et-Garonne. Attirés par la promesse d’un contrat de travail et d’une vie meilleure, ils ont déboursé 10 000 euros chacun pour rejoindre la France.

Pastèques marocaines : une dégringolade des exportations vers l’Europe

Les exportations marocaines de pastèque ont enregistré une baisse inquiétante au premier semestre de l’année 2024 en raison de la faible demande des pays européens. Une situation qui affecte les exportateurs, déjà confrontés à la réduction de la...

L’avocat : l’or vert qui assoiffe le Maroc

La culture de l’avocat nécessite une importante quantité d’eau. Au Maroc, des voix s’élèvent pour appeler à l’interdiction de cette culture, en cette période de sécheresse sévère et de stress hydrique.

Maroc : la quête d’autosuffisance en dattes face aux défis climatiques

Le Maroc est le septième producteur mondial de dattes, avec un volume de 170 000 tonnes par an. Toutefois, des défis restent à relever pour le développement de la filière et satisfaire la demande nationale.

Les dattes algériennes dangereuses pour la santé ?

L’inquiétude enfle quant à la qualité des dattes algériennes importées au Maroc. Dr. Hassan Chtibi, président de l’Association de protection du consommateur, alerte sur les risques sanitaires liés à la consommation de ce produit prisé par les Marocains.

Maroc : des stations de dessalement pour sauver l’agriculture

Le ministère marocain de l’Agriculture a adopté le dessalement de l’eau de mer à des fins d’irrigation. Dans cette dynamique, le département de Mohamed Saddiki a prévu la construction de nouvelles stations de dessalement dans certaines zones agricoles.