
Abdelkader Amara n’est plus membre du parti de la justice et du développement (PJD). Lundi, l’ancien ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau a annoncé sa démission du parti islamiste après une réflexion sur ce que...
Le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane aurait hypothéqué l’avenir du Maroc pour les cinq prochaines années, en faisant des concessions dangereuses à la Banque Mondiale, afin de bénéficier de prêts jusqu’en 2017, d’après des sources du quotidien Annahar.
"La Banque Mondiale aurait imposé au Maroc des conditions qui menacent gravement la compétitivité de l’économie nationale dans les prochaines années, et feront échouer des projets de développement dans lesquels était engagé le pays", soutiennent ces mêmes sources.
"Les responsables de la Banque Mondiale ont mené d’âpres négociations avec le gouvernement Benkirane et ont réussi à obtenir des résultats sans précédent dans leur relation avec le Maroc".
La directrice générale du FMI Christine Lagarde aurait conditionné l’octroi de nouveaux emprunts au Maroc, à la réforme progressive de la Caisse de Compensation, dans l’objectif de la supprimer définitivement dans un délai n’excédant pas cinq ans, tout en engageant en parallèle des réformes économiques, visant le maintien de l’équilibre macro-économique du pays.
La Banque Mondiale aurait également exigé du Maroc le gel des embauches, des salaires et des charges sociales, condamnant ainsi le pouvoir d’achat de la classe moyenne et pauvre.
Abdelilah Benkirane n’aurait pas eu d’autres choix que d’accepter, pour sauver son gouvernement et s’en sortir avec le minimum de pertes. Pour le FMI il s’agissait de l’unique façon de continuer le travail avec le Maroc, dont les réserves en devises sont en chute libre.
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