Établi en Belgique depuis les années 50, le père de Fatiha El Boujousi est décédé le mois dernier, rapporte le site RTBF. « Maman part enterrer papa au Maroc et là, stupeur, une deuxième femme est présente à l’aéroport, attendant le cercueil de papa. Maman ne connaissait pas l’existence de la deuxième épouse », raconte sa fille.
Le 1er septembre dernier, la famille reçoit un courrier leur apprenant que la maman doit partager sa pension avec le deuxième épouse restée au Maroc. Cette décision a été prise en application du droit marocain.
Mais comme le souligne un spécialise du droit international privé, la procédure en cours n’a presque aucune chance d’aboutir. « En l’état de la jurisprudence des tribunaux belges, Madame a effectivement peu de chance d’obtenir gain de cause pour une raison assez simple, c’est qu’au moment où elle s’est mariée avec son époux décédé aujourd’hui, elle n’était pas Belge ».
La porte n’est cependant pas complètement fermée, le tribunal peut invoquer le droit de la famille belge, qui ne reconnait pas la bigamie.