Le tribunal de première instance néerlandophone de Bruxelles vient ainsi de confirmer l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne au Luxembourg. Dans son arrêt du 29 mai 2018, cette juridiction avait approuvé la décision d’interdire l’abattage sans étourdissement d’animaux sur des sites d’abattage temporaires prise par le ministre flamand du Bien-être animal, Ben Weyts (N-VA) en 2016.
À l’époque, l’abattage sans étourdissement n’était autorisé en Belgique que dans des abattoirs permanents, sur la base d’un règlement européen, rappelle Belga. Quelques organisations musulmanes ne tarderont pas à réagir à cette décision du ministre flamand. Elles avaient déclaré que ladite décision viole certaines dispositions juridiques européennes fondamentales, notamment en matière de liberté religieuse et de non-discrimination.
Elles s’étaient tournées vers le tribunal de première instance de Bruxelles pour recueillir son appréciation. À son tour, le tribunal porta l’affaire devant la Cour de justice de l’Union européenne au Luxembourg.
"Ce verdict est une très bonne chose", s’est réjoui Michel Vandenbosch, président de Gaia. Selon lui, un jugement différent aurait recréé le chaos des abattages à domicile et/ou l’inaptitude que les animaux subissaient sur les sites d’abattage temporaires.