En Belgique, bon nombre d’extrémistes de droite font l’objet d’une attention particulière. C’est du moins ce qu’a affirmé Vincent Van Quickenborne, ministre de la Justice.
Les services de renseignement et de sécurité doivent surveiller de plus en plus d’extrémistes de droite jugés dangereux, a-t-il déclaré au journal néerlandais De Tijd. En tout, 67 noms, dont 19 issus du milieu extrémiste de droite figurent sur la liste des extrémistes potentiellement violents de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM). Sur une autre concernant les "propagandistes de haine", on dénombre 81 noms. Parmi lesquels, 29 liés au même milieu.
Le ministre assure qu’ils sont tous suivis par les services de renseignement et de sécurité. "La tendance existe depuis plusieurs années. La période 2015-2016 et les attentats de l’EI ainsi que la crise migratoire semblent en être à l’origine", a-t-il expliqué.
La circulation d’armes à feu au sein de ces milieux constitue une préoccupation de la Sûreté de l’État. Pour l’heure, l’OCAM n’a "aucune indication concrète d’un danger imminent provenant de l’extrême droite", a ajouté M. Quickenborne.