Plus de 3000 personnes sont sur la liste noire de la police belge pour leurs liens avec des factions d’extrême droite, considérées comme des « groupuscules ou phénomènes à suivre », indique les données du Ministère de l’Intérieur, de Pieter De Crem.
Cette base de données, selon les médias belges, est soumise annuellement au Ministre de tutelle par la Police fédérale, l’Organe de Coordination pour l’analyse de la menace terroriste (OCAM) et par les services de renseignement et de sécurité.
A en croire l’OCAM, les idées d’extrême droite sont en recrudescence en Belgique et deviennent même courantes.
Par ailleurs, les mêmes médias nuancent en indiquant que la liste établie par les services de sécurité ne signifie pas que les 2.848 personnes qui s’y trouvent sont prêtes à faire usage de violence ou à commettre un attentat.
Selon les mêmes sources, seules sept d’entre elles sont dans le viseur de l’OCAM qui surveille également des centaines de djihadistes.
Les services de sécurité n’excluent toutefois pas qu’un "loup solitaire" puisse passer à l’acte, à l’instar du tireur ayant visé une synagogue, le mercredi 9 octobre, à Halle, en Allemagne, précisent les mêmes médias.