Les circonstances qui ont mené à ce drame survenu dans la nuit de samedi à dimanche à Forest sont désormais connues. Les deux bandes de dealers rivales : celle de la place Orban – lieux du crime – et celle de la place Saint-Antoine (de Padoue), distantes de moins de 500 mètres voulaient se neutraliser pour s’approprier le point de vente de stupéfiants, rapporte La Capitale.
Les douilles des balles retrouvées sur place ont permis de constater que l’arme du crime est tout sauf une kalachnikov. Il s’agit plutôt d’un pistolet-mitrailleur – type Uzi – de 9 millimètres de calibre, capable de tirer en rafales.
Dans le feu de l’action, plus d’une vingtaine de balles ont été tirées sur les trois victimes en un éclair. Le jeune Soufiane n’a visiblement pas eu la chance comme ses deux amis qui ont survécu à leurs blessures – Amine, 19 ans, et Adnane, 17 ans. Atteint à la tête, Soufiane Benali, 23 ans est mort sur le coup. Trois suspects ont été interpellés au terme des perquisitions menées par la police judiciaire à l’exception du mis en cause. Il serait en cavale à l’étranger après avoir commis son forfait.
Selon le même média, la célèbre juge d’instruction bruxelloise Anne Gruwez pourrait clarifier ce dossier de meurtre. Habituée du quartier où le meurtre a été commis, en raison de ses activités de bénévole au sein d’une ASBL. Il s’agit d’une structure qui s’occupe de la réinsertion des jeunes détenus dans la société. Par ailleurs, une vengeance du camp qui a perdu un de ses éléments et compte deux blessés est à redouter, prévient le même média.