Le ministre belge de la Justice, Koen Geens a annoncé, mercredi 6 mai 2020, la libération de soixante condamnés pour terrorisme et détenus radicalisés cette année et l’année prochaine. Une récente étude indique que le risque de récidive est faible.
Répondant à une question orale au parlement, le ministre a précisé que 33 de ces profils peuvent être libérés cette année, et 27 autres l’an prochain, rapporte De Tijd.
Thomas Renard, chercheur à l’Institut d’Egmont, qui a mené une étude sur le cas de 557 terroristes condamnés en Belgique depuis les années 1990, estime que le risque de récidive est très faible. Le pourcentage de récidive, fait-il savoir, est de l’ordre de 5 % ; un taux plus bas que celui de récidive pour des autres faits de criminalité.
"L’hypothèse courante parmi le grand public, mais aussi parmi les services de sécurité, est qu’il existe un risque élevé de récidive chez toute personne condamnée pour terrorisme. Mais mon étude prouve exactement le contraire", déclare le chercheur.