Conscient de l’importance de sa diaspora, le Maroc accentue ses efforts pour attirer les compétences marocaines résidant à l’étranger.
Selon cette enquête de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), le taux de chômage chez les immigrés en Belgique s’élève à 14,8% contre 5,9% pour les autochtones. Ce taux est même 4 fois plus élevé chez les immigrés hors Union européenne.
Alors que seul un tiers des femmes immigrées de pays hors UE travaillent, ces écarts sont le plus élevé chez les personnes originaires du Maroc et de Turquie. Chez les Marocains, qui représentent quelques 12% des immigrés en Belgique, le taux d’emploi se fixe à 34,4% contre 49,2% en Europe.
"C’est une question à laquelle il faut répondre, car le flux des migrations ne va pas se tarir. Et c’est une chance. S’il devait s’arrêter, la main-d’œuvre déclinera lourdement dans tous les pays occidentaux d’ici 2020.", a déclaré un porte parole de l’OCDE.
Suite à ces chiffres, la ministre belge de l’emploi, Joëlle Milquet, envisage d’introduire des tests de discrimination positive et de lancer une enquête sur la tolérance face aux minorités.
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