
Cinq individus, âgés entre 22 et 46 ans, soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daesh et de préparer des attentats contre des installations vitales et des institutions sécuritaires, ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines.
Le tribunal correctionnel de Liège a prononcé, jeudi, l’acquittement d’un Liégeois âgé de 25 ans, qui serait impliqué dans des faits de terrorisme. L’absence de preuves réelles plaide en faveur de l’accusé.
Tout est parti d’une perquisition menée le 23 mai 2019 chez le prévenu dans le cadre d’une enquête pour un fait de vol, fait savoir Belga. Selon les déclarations des enquêteurs, des indices à même de prouver l’implication du mis en cause dans des faits de terrorisme et dans la préparation d’un attentat avait été trouvés. Il s’agit de mécanismes et de plans destinés à la confection d’une voiture télécommandée, lesquels sont utilisés par les terroristes. Avec ce dispositif, le Liégeois aurait fait exploser la voiture.
De même, un véhicule chenillé ainsi qu’une vidéo d’explication sur la confection d’une arme à partir de pièces de chauffage ont été trouvés chez le prévenu. À en croire les enquêteurs, il avait fait des publications pour soutenir le groupe terroriste État islamique.
Lors du procès, Simonis, l’avocat du prévenu, avait plaidé l’acquittement. À l’inverse, le parquet avait requis une peine de 5 ans de prison. Après analyse, le tribunal correctionnel de Liège a acquitté le prévenu faute de preuves réelles sur sa participation à un groupe terroriste ou démontrant des actes préparatoires à un attentat ou de signes de radicalisation.
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