Certains petits et moyens ouvrages débordent pratiquement. C’est le cas notamment du barrage Hassan Addakhil dont la capacité s’élève à 320,8 millions de m3 et qui affiche 100% contre 46,2% en 2008. De même pour les ouvrages El Kensera, Ibn Battouta, Nakhla. Ou encore le barrage sur oued Za.
Toutefois, le niveau reste inégal selon les régions. Ainsi, certains grands barrages, malgré une hausse des réserves, restent en deçà de leurs capacités. C’est le cas notamment d’Al Massira, grand barrage agricole d’une capacité de 2,65 milliards de m3 qui affiche un taux de remplissage de 21,1%.
Une performance qui reste, malgré tout, remarquable par rapport à sa situation de l’année dernière à la même époque (17,3%).
C’est aussi le cas pour d’autres grands barrages agricoles qui ont amélioré sensiblement leurs scores. Il en est ainsi notamment des ouvrages qui dominent les régions du Loukkous, le Gharb, Doukkala-Abda ou encore Tadla-Béni Mellal. C’est le cas de Bin El Ouidane qui affiche un taux de remplissage de 60,1% contre 49,2%. Idem pour le barrage Ahmed El Hansali dont le niveau atteint 63,6%, contre 33,3 l’année dernière à la même époque. Ou encore l’ouvrage Idriss 1er qui a presque doublé son score en passant à 91,1% contre 46,2% à la même date en 2008.
Pour Al Wahda, autre grand barrage agricole dont la retenue s’élève à 3,7 milliards de m3, le taux de remplissage est passé à 85,3% contre 70,1% l’année dernière. Pour oued El Makhazine, dont la capacité s’élève à près de 700 millions de m3, il est passé à 89,3% contre 49,2% à la même date de l’année dernière.
Source : L’Economiste - K. E. H.