Le Maroc pourra désormais mieux gérer l’impact financier des catastrophes naturelles et des chocs climatiques grâce à ce prêt. Il pourra aussi mettre à niveau le cadre institutionnel régissant la gestion de catastrophe, selon un communiqué de la Banque mondiale.
A en croire Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, ce nouveau financement avec option de tirage différé s’inscrit dans la continuité d’un précédent projet financé par la Banque mondiale. Il vise également à aider le Maroc à se doter d’un cadre complet pour la gestion du risque de catastrophe, indique-t-on.
En cas de catastrophe naturelle, le gouvernement pourra accéder immédiatement à des liquidités, grâce à une ressource supplémentaire cruciale apportée par la Banque mondiale aux politiques de gestion du risque du Maroc. Par ailleurs, le programme vise à moderniser le cadre institutionnel national en matière de gestion du risque de catastrophe. Il entend aussi renforcer le système de protection civile en créant un système d’information pour la gestion du risque d’inondation, est-il précisé.
Selon termes des conditions du prêt, la ligne de crédit pourra être décaissée à tout moment dans un délai de trois ans, qui pourra être renouvelé à quatre reprises pour couvrir une période totale de 15 ans. Une commission initiale égale à 0,5 % du montant du prêt sera versée à la signature de l’accord de financement, à laquelle s’ajoutera le paiement d’une commission de renouvellement de 0,25 % pour chaque extension éventuelle, écrit la Banque mondiale.