Les grandes banques françaises accélèrent leur implantation au Maroc, en Tunisie et surtout en Algérie, entraînant des besoins en banque de réseau et en banque d’affaires.
"Plusieurs centaines de postes sont actuellement ouverts, notamment en Algérie où l’arrivée de banques internationales a boosté le secteur privé, indique Salima Mokhtari, consultante senior du pôle Middle-East-North Africa au sein du cabinet de recrutement international Lincoln Associés. Parmi les plus recherchés, les profils confirmés avec 3 à 4 ans d’expérience, travaillant dans les fonctions de crédit comme chargés de clientèle ou les fonctions supports tels que les informaticiens".
Les banques ouvrent des agences à Alger, Oran et Constantine, mais aussi dans les villes plus reculées du Sud algérien, où les conditions de travail sont proches des standards européens, notamment du fait de la bonne couverture du territoire par les opérateurs télécoms.
"Nos clients nous sollicitent également pour les aider à recruter des cadres algériens, ayant acquis une première expérience à l’international. Cette demande est d’ailleurs forte sur l’ensemble du Maghreb", précise Paul Mercier, directeur exécutif de Michael Page Africa & Maghreb.
L’humilité, qualité indispensable.
Si le travail s’effectue en français, mieux vaut également bien maîtriser l’anglais, très présent dans les procédures de reporting ou les intranet. "Quant à l’arabe, s’il n’est pas indispensable, il est conseillé de connaître quelques formules usuelles si vous voulez tisser un vrai lien social avec la population, explique Salima Mokhtari. Les candidats d’origine maghrébine devront eux aussi faire des efforts d’adaptation : les personnes sur place sont généralement très compétentes et il faut savoir se montrer humble".
Autant de conseils que les candidats à l’expatriation pourront mettre à profit. Les professionnels tablent sur des perspectives très prometteuses au moins pour les deux à trois années à venir.
eFinancialCareers.fr
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