Trois ans de prison ferme requis contre Badr Hari
Le tribunal d’Amsterdam s’est penché ce matin pour la deuxième fois sur le procès de Badr Hari. Pendant l’audience, le ministère public néerlandais a réclamé une peine de prison...
Badr Hari a retrouvé son avocate. Bénédicte Ficq avait annoncé à la mi-septembre ne plus vouloir défendre le champion marocain après un mensonge de trop.
"Des discussions fructueuses avec Badr Hari ont abouti au rétablissement de la relation avocat-client", a indiqué l’avocate dans un message ce mardi.
Badr Hari aurait menti à son avocate à propos d’un tournoi de kickboxing au Maroc. Pour éviter la détention provisoire, Ficq avait fait part au juge, lors du procès en appel il y a une dizaine de jours, de sa participation au tournoi, expliquant que pour cette raison il ne devait pas être incarcéré.
Seulement, quelques heures seulement après la séance, Badr Hari avait annoncé sur les réseaux sociaux que le tournoi avait été annulé. Il avait immédiatement été accusé d’avoir induit volontairement en erreur son avocate et par conséquent le juge.
La décision en appel est attendue pour fin octobre. Badr Hari, qui avait été condamné à un an et demi de prison dont six mois avec sursis en première instance, risque trois ans d’emprisonnement. Le champion est jugé pour plusieurs cas de violences et une tentative de meurtre sur le riche homme d’affaires néerlandais Koen Everink.
Aller plus loin
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