Zaki qui, lui aussi, s’est séparé à l’amiable avec le KACM, suite à l’élimination du club marrakchi au tour des demi-finales de la Coupe du Trône, avait fait sous-entendre qu’il allait prendre une année sabbatique pour se consacrer à ses affaires personnelles. Sauf qu’il est revenu sur sa décision, surtout que la rémunération mensuelle proposée par le club safiot est conséquente, dépassant les 100.000 dirhams, d’autant plus que l’objectif tracé pour cette saison reste réalisable : assurer pour l’OCS une place au milieu du tableau.
A signaler que Badou Zaki a été convoité discrètement par d’autres clubs qui avaient manifesté leur intention de s’attacher ses services, bien avant son départ du KACM. Une fois Zaki parti du Kawkab, les offres sérieuses ont émané de l’OCS, du WAC et du club soudanais d’Al Merrickh. A propos de ce dernier, et malgré son offre alléchante, il paraît que Badou Zaki n’est pas tenté par l’expérience du coaching, du moins pour lemoment, en dehors du Maroc. Sachant qu’après avoir quitté l’équipe nationale en 2005, il a été sollicité par les sélections libyenne et sénégalaise, sans omettre les propositions de certains clubs du Golfe ou de Tunisie.
Badou Zaki assure aujourd’hui la première séance d’entraînement du club de l’OCS qui affrontera ce mercredi au stade Massira le Raja dans un match comptant pour la mise à jour du calendrier du championat GNFEI.
Libération - Mohamed Bouarab