Un incident a marqué l’ouverture du festival Mawazine à Rabat. La chanteuse égyptienne Angham a été victime d’une confusion de noms lors d’une interview avec une journaliste, qui l’a appelée par le nom de la chanteuse émiratie Ahlam.
Aziz Sahmaoui, marocain résidant en France, fondateur de l’University of gnawa et membre fondateur de l’orchestre national de Barbès, a déclaré, en marge du festival culturel international de la musique diwane, organisé à Tlemcen, 600 km à l’ouest de la capitale Alger, qu’il souhaite obtenir la nationalité algérienne.
Dans une interview accordée à lexpressiondz.com, l’artiste marocain – jusqu’à présent en tout cas – a affirmé que c’était "un appel sérieux. Vous en avez le pouvoir ? J’aimerai être algérien, ça serait un honneur pour moi. C’est peut-être un droit, mais ce sera une joie, un privilège, un honneur d’être algérien".
Bien que cette question relève des libertés individuelles et des choix personnels de chacun, au Maroc comme en Algérie, cela suscite à chaque fois la polémique et des querelles interminables entre Marocains et Algériens, notamment sur Facebook et Twitter.
A titre d’exemple, certains Algériens n’ont pas hésité à accuser cheb Khaled de trahison suite à l’obtention de sa nationalité marocaine, en août 2013, par décret du roi Mohammed VI. Il aurait également subi d’énormes pressions pour y renoncer.
Quant à Lamine Ouahab, tennisman maroco-algérien, il a décidé d’acquérir la nationalité marocaine car il n’était pas apprécié à sa juste valeur en Algérie, avait-il expliqué à des médias marocains.
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