
Le Roi Mohammed VI, dans un discours prononcé à l’ouverture de la session parlementaire, a fait part de l’introduction d’un programme d’aide sociale à la fin de l’année 2023.
Le gouvernement marocain a annoncé une augmentation de 10% du Smig (salaire minimum interprofessionnel garanti), à réaliser par étapes, à l’issue d’un "round social" de négociations avec les syndicats, le patronat et les chambres professionnelles, a-t-on indiqué jeudi de source officielle.
L’augmentation de 10% se fera en deux temps, a indiqué le Premier ministre marocain Driss Jettou. Une source syndicale a précisé qu’une première augmentation de 5% sera effectuée le 1er juillet 2003, la seconde hausse de 5% devant attendre juillet 2004.
L’application du Smig - actuellement fixé à 1.600 dirhams (environ 150 euros) -, devrait être "généralisée" aux secteurs public et semi-public, stipule un accord entre le gouvernement et les partenaires sociaux signé mercredi soir à Rabat.
Quelque 130.000 agents de la fonction publique, des collectivités locales et des forces auxiliaires sont concernés par cette mesure qui doit permettre de réduire les écarts entre les salaires, a précisé M. Jettou.
Le principe d’une réduction de la durée hebdomadaire du travail de 48 à 44 heures a été adopté, de même que diverses mesures concernant les indemnisations en cas de licenciement, la couverture médicale des salariés et la retraite anticipée.
Des mesures ont également été annoncées pour réduire le coût de l’habitat social, de même qu’un "cadre institutionnel" et un système de crédits préférentiels pour assurer un "logement décent" aux salariés des secteurs public et privé.
Le gouvernement s’est enfin engagé à "mettre fin aux agissements suceptibles d’entraver la liberté de création des syndicats".
AFP
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