Douze kamikazes ont été tués dans les attentats et deux autres ont survécu et se trouvent "en état d’arrestation", a rappelé M. Jettou devant la Chambre des conseillers (Sénat).
Les autorités n’avaient jusqu’à présent annoncé officiellement la nationalité marocaine que pour huit des quatorze auteurs des attentats de Casablanca qui ont fait 41 morts - dont les 12 kamikazes tués.
Cette annonce intervient alors que le Maroc a assuré qu’au terme l’enquête sur les attentats, il a pu établir que le "terrorisme international" est bien à l’origine des attaques qui ont visé sa capitale économique.
La question de la nationalité des kamikazes avait fait l’objet de rumeurs rapportées dans la presse marocaine, des échos - démentis lundi par le ministère de l’Intérieur - avaient notamment fait état de la présence d’un "officier émirati" parmi les terroristes.
"Les investigations se poursuivent pour démêler l’écheveau de cette opération abjecte, remonter à ses commanditaires et éradiquer le terrorisme à sa racine", a encore déclaré M. Jettou.
Les auteurs des attentats ont voulu "saper notre option démocratique, ébranler la stabilité et la quiétude dont jouit notre pays et le processus de modernité et d’ouverture dans lequel nous sommes engagés", a dit le Premier ministre.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Mohamed Benaïssa, avait déjà évoqué mardi à Londres la nationalité marocaine des kamikazes, ajoutant cependant qu’une "main étrangère" était à l’origine des attentats meurtriers.
Les attaques perpétrées le 16 mai dans le centre de Casablanca, à la bombe et à la voiture piégée, ont visé des cibles juives et des établissements fréquentés par des étrangers.
AFP