Les employés marocains des aéroports belges ont permis le maintien du trafic aérien après les attentats du 22 mars dernier à Zaventem. C’est ce qu’affirme Laurent Levaux, patron du sous-traitant Aviapartner, en réponse à une lettre ouverte du syndicat de la police aéroportuaire.
Dans cette lettre, des membres du syndicat critiquent le grand nombre d’employés d’origine étrangère travaillant dans les aéroports belges pour des sous-traitants tels que Aviapartner et Swissport.
"Beaucoup d’employés dans les aéroports sont connus pour leur (lourd) passé criminel. Le plus inquiétant c’est surtout le casier judiciaire du personnel traitant et triant les bagages. (...) C’est le résultat d’une "politique progressiste" de discrimination positive en faveur de certaines minorités. Le fait que ces personnes peuvent, en 2016, continuer à travailler dans des lieux extrêmement sensibles est inacceptable", peut-on lire dans cette lettre.
Le patron d’Aviapartner a réagi avec colère et estime que cette lettre est le fait de quelques racistes au sein du syndicat policier.
"Il est vrai que deux tiers de nos bagagistes sont d’origine étrangère, le plus souvent marocaine. Mais ce sont des gens sérieux qui travaillent dur et qui font de leur mieux pour s’intégrer. C’est grâce à leur intervention bénévole que le trafic a pu continuer dans les aéroports de Liège et Ostende, que les passagers belges ont pu arriver à leur destination et que la fermeture de Zaventem n’a pas eu trop d’influence sur le trafic pendant Pâques. Nos bagagistes étrangers ont aidé les passagers ’belges’. Ce sont des gens qui travaillent dur, pas des criminels."
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