Inès Madani est celle qui avait essayé, avec l‘aide d’Ornella Gilligmann, de faire exploser une voiture remplie de bonbonnes de gaz près de Notre-Dame. C’est bien pour cela que le Procureur Jean-Michel Bourles a demandé une peine de trente ans de prison, selon Le Parisien.
« Le seul élément qui m’a poussé à ne pas réclamer la perpétuité, c’est son jeune âge : elle avait 19 ans au moment des faits. Mais je ne peux pas ne pas avoir d’espoir en l’âme humaine. Inès Madani, comme tout être humain, doit pouvoir évoluer », a-t-il déclaré dans les colonnes du journal.
Mais, pour une autre Procureure, il y a de fortes chances que la jeune femme ne change jamais. Elle en veut pour preuve sa capacité à mettre sur pied un plan aussi dévastateur et la détermination avec laquelle elle s’est défendue au moment de l’arrestation.
Selon le journal, contre Ornella Gilligmann, il a été requis une peine de 25 ans de prison pour son implication plus qu’évidente dans cet attentat manqué.
Quant à Rachid Kassim, celui présenté comme étant l’inspirateur de nombreux attentats, le Procureur a requis contre lui la réclusion criminelle à perpétuité. L’homme serait mort en Syrie.
Pour Amel Sakaou, la grande absente du procès, qui affirme s’en remettre au jugement divin, il a été demandé une peine de vingt ans de réclusion. C’est chez elle que se préparait le second attentat.
La dernière assise au banc des accusés, Sarah Hervouët, pourrait être condamnée à vingt ans de réclusion aussi. En effet, en plus de son implication dans l’attentat raté, c’est elle qui avait poignardé un policier au moment de leur arrestation.
Le verdict est attendu lundi soir, selon Le Parisien.