Khalid Naciri, porte parole du gouvernement, a ainsi indiqué à l’AFP que "toutes les pistes sont à explorer, y compris celle d’Al-Qaïda, et les investigations continuent". "L’enquête se poursuit pour déterminer les responsabilités mais pour l’instant je m’interdis de porter un doigt accusateur", a toutefois ajouté Khalid Naciri.
Des barrages ont été déployés autour de la ville par les services de sécurité et un premier suspect aurait déjà été localisé à Sidi Bernoussi dans la région casablancaise. La carte d’identité de celui-ci, un ancien enseignant relâché il y a à peine deux mois après 8 ans d’emprisonnement pour viol, avait été retrouvée sur les lieux de l’attentat.
L’attentat, perpétré par un kamikaze marocain âgé d’une vingtaine d’année dans la matinée de jeudi, a causé la mort de 16 personnes dont au moins 11 touristes, et blessé une vingtaine d’autres dont plusieurs grièvement.
Jeudi soir, l’activité avait repris presque normalement sur la place Jamaa El Fna. Les touristes s’y comptaient à nouveau par dizaines et les commerces du coin avaient tous rouvert. Une façon de montrer "qu’ils n’y arriveront pas" (Medi1 Tv).