Le jeune frère du ressortissant français interpellé le 3 juin à Tanger (Maroc), après les attentats du 16 mai à Casablanca, a été remis en liberté vendredi soir au terme d’une garde à vue, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
David Robert, âgé d’une vingtaine d’années et converti à l’islam, comme son frère Richard, avait été entendu avec ses parents, puis placé en garde à vue jeudi à Lyon (centre-est de la France), dans le cadre de l’enquête confiée à la Direction de la surveillance du territoire (DST, contre-espionnage) par la section anti-terroriste du parquet de Paris.
Son père et sa mère ont été entendus comme simples témoins au commissariat central de Saint-Etienne (centre de la France), dans le cadre de l’enquête d’environnement relative à leur fils David, alias Abou Abderrahmane, 31 ans, détenu au Maroc.
Richard Robert est le deuxième fils d’une fratrie de trois d’une famille de Saint-Etienne, présentée comme sans histoire par ses voisins. Résidant depuis plusieurs années au Maroc et converti à l’islam, Richard Robert faisait au moment de son arrestation l’objet d’un avis de recherche en tant que "suspect dangereux" dans le cadre des attentats suicide de Casablanca qui ont fait 43 morts et une centaine de blessés le 16 mai.
AFP