
Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a réussi à déjouer un plan terroriste dangereux visant le Maroc, commandité par un haut dirigeant de Daech dans la région du Sahel.
Dix-huit personnes ont été arrêtées dans l’enquête sur l’attentat du 11 mars à Casablanca, qui a fait un mort et quatre blessés.
La police a également lancé un mandat de recherche à l’encontre de six autres suspects. Un kamikaze, Abdelfettah Raydi, est mort dimanche en actionnant une bombe qu’il dissimulait sous ses vêtements.
L’explosion, dans un cybercafé, a également fait quatre blessés, dont un autre kamikaze, Youssef Khoudri, arrêté après avoir tenté de s’enfuir. Mardi, la police marocaine a saisi quelque 200 kilos de composants d’explosifs dans une maison d’un quartier populaire de Casablanca.
Au départ, le cybercafé n’était pas la cible des deux kamikazes. Une altercation avec le gérant du cybercafé a déjoué leur plan alors qu’ils étaient venus prendre des instructions sur internet pour commettre des attentats dans le centre de la ville. Après la dispute, Abdelfettah Raydi a fait exploser la bombe.
Belga
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