Le président d’une association de soutien aux détenus musulmans en France vient d’être licencié par son employeur. Motif : son impossibilité de se rendre à son travail à cause de cette décision administrative. L’assignation à résidence l’oblige en effet à se rendre quatre fois par jour au commissariat et de demeurer à son domicile de 21h30 à 7h du matin.
« Votre absence prolongée et l’incertitude quant à sa durée nuit à notre activité et occasionne une désorganisation importante et durable dans le service dans lequel vous travaillez, écrit son employer dans sa lettre de licenciement. Elle a impact sur les autres collaborateurs de votre service qui doivent pallier à la surcharge de travail occasionnée. »
« Le maintien de votre contrat de travail s’avère impossible et nous sommes contraints de prendre les mesures qui s’imposent » est-il encore écrit dans la lettre.
L’homme était employé de la société depuis une dizaine d’année ...