
La participation de Saad Lamjarred à la 19ᵉ édition du Festival Mawazine, prévue du 21 au 29 juin prochain, semble compromise. Des sources proches des organisateurs ont révélé l’échec des négociations entre les deux parties.
Trois danseurs hip-hop marocains n’ont pas pu participer à une battle de danse aux Pays-Bas, cela alors même qu’ils disposaient de visas. Ils ont passé plus de 5 jours dans un centre de rétention pour clandestins à Rotterdam avant d’en être expulsés, direction le Maroc. Ils ont entre 20 et 21 ans.
L’histoire d’Omar, Ahmed et Hamza, trois danseurs hip-hop partis participer aux Pays-Bas à une battle de danse en dit long. Ils n’ont vu des Pays-Bas que les infrastructures d’un aéroport, un commissariat de police à l’extérieur de l’aéroport et un centre de rétention.
En effet, dès leur arrivée à l’aéroport d’Eindhoven, c’était l’interrogatoire poussé : Raisons du voyage, lieu de résidence pendant le séjour, somme d’argent à disposition… Selon Maria Daïf, Directrice Générale de la Fondation Touria et Abdelaziz Tazi/L’Uzine, on leur a même demandé s’ils étaient suicidaires et s’ils avaient déjà au courant de leurs vies eu des relations sexuelles.
A voir le dénouement, les réponses n’ont pas convaincu : interdiction d’accès aux Pays-Bas et détention dans un centre pour clandestins du 10 au 15 janvier pour Omar et Hamza mais autre chose, et cela est d’ailleurs étrange, jusqu’au 17 janvier pour Ahmed. Raison invoquée par les autorités : « manque de moyens de subsistance et manque de preuves sur les raisons de leur voyage. »
Pour les artistes marocains, les restrictions de visa en Europe, ainsi que les interdictions d’entrée, et bien-entendu les refus de visa, sont monnaie courante. Les autorités néerlandaises, par exemple, peuvent les confondre avec des criminels, les arrêter, les expulser et même invalider leurs visas Shengen (le sort final réservé à Omar, Ahmed et Hamza).
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