Dans un communiqué, la DGSN indique que cette arrestation « fortuite » s’inscrit « dans le cadre des prérogatives juridiques de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), qui a une compétence nationale », rejetant par la même occasion les accusations selon lesquelles la police a dressé un guet-apens au couple.
La DGSN affirme par ailleurs que l’arrestation des deux intéressés, qui ne sont d’ailleurs pas nommés dans le communiqué, fait partie des « compétences juridiques des officiers de la BNPJ ayant une compétence nationale » et que celle-ci s’est déroulée « sur fond d’investigations de terrain que menaient les éléments de la BNPJ au sujet d’une affaire de trafic de drogue, lorsque leur attention fut attirée par la présence d’une voiture garée en bord de mer à 7 heures du matin avec à bord les deux personnes arrêtées dans une situation compromettante ».
« La BNPJ a entamé une procédure qui entre dans ses prérogatives juridiques et elle a traité les deux individus arrêtés, durant toutes les étapes de l’affaire, en tant que deux personnes en contravention avec la loi, abstraction faite de leur qualité ou de leur appartenance », conclut la DGSN.