Parmi eux, plusieurs étaient des figurants dans le film “Tirailleurs”, rapporte le site L’Ardennais, précisant que le calvaire de ces jeunes a débuté au mois d’août dernier. Pour justifier cette décision, la préfecture a évoqué des problèmes liés à la date de naissance qui aurait été falsifiée.
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« Les situations sont toutes instruites au regard du dossier soumis à la préfecture. Nous étudions, avec beaucoup d’objectivité, la date d’arrivée, le parcours d’intégration, les liens sur le territoire et le respect de l’ordre public », a-t-elle ajouté.
Dans cette épreuve, les jeunes ardennais ont bénéficié du soutien des avocats bénévoles et de plusieurs associations de défenses, dont le Collectif ardennais pour la défense des jeunes majeurs étrangers. S’exprimant sur la situation, Maître Julie Segaud-Martin, spécialiste en droit des étrangers, a indiqué que « des recours ont été déposés contre ces OQTF. Autrement dit, une audience permettra de déterminer si elles sont justifiées ou non. On ne sait pas encore quand elles auront lieu. »
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Pour sa part, Fabien Arcangeli, membre du Collectif ardennais pour la défense des jeunes majeurs étrangers, a qualifié la situation « d’injuste ». « Les jeunes visés par ces OQTF sont parfaitement intégrés, travaillent, ont fait des études et n’ont aucun problème avec la justice », a-t-il fait valoir. Pour l’heure, l’effet de l’OQTF est suspendu et les jeunes gens ne peuvent pas être expulsés, en raison des recours déposés.