Inquiets, ces acteurs, à travers la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’apiculture (FIMAP), ont interpellé les services vétérinaires de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), afin de déterminer les causes et trouver les solutions adéquates au phénomène, rapporte Hespress.
Cette situation pourrait être liée notamment à l’insuffisance de la pluviométrie, à la mauvaise nutrition des abeilles résultant du manque de pâturages, à l’état sanitaire des ruches et de pratiques de l’élevage des abeilles, indique un communiqué de la fédération, qui entend approfondir les recherches pour en connaître les véritables causes et les facteurs qui en sont responsables.
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En attendant, l’instance entend poursuivre ses efforts pour réduire les effets négatifs de ce phénomène dans le cadre d’une coopération avec toutes les parties prenantes, en raison de l’importance des ruchers et des abeilles dans l’équilibre écologique et agricole et le développement économique, ainsi que de l’importance du secteur en termes d’emplois.
Une commission de suivi a été constituée, comportant toutes les parties concernées, souligne la même source, afin de connaître les causes de ce phénomène, déterminer les moyens à même d’en réduire les effets, et de réfléchir au soutien dont devrait bénéficier les apiculteurs affectés.