Quatorze personnes, dont des proches, sont également mises en cause. Le réseau a été démantelé en 2015, avec des saisies de drogues, d’armes et de matériel dans des “growshops” à Etten-Leur et une plantation à Sprundel.
Des soupçons de blanchiment d’argent pèsent également sur plusieurs suspects, avec des investissements présumés aux Émirats arabes unis et en Colombie. Une villa saisie à Roosendaal aurait été financée par des fonds illicites. Saïd Chaou nie toute implication.
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Le Maroc a demandé son extradition, le soupçonnant aussi de trafic de drogue et le considérant comme un financier des protestations du Rif. Les Pays-Bas, quant à eux, se disent prêts à l’extrader, le Maroc assurant qu’il ne sera pas poursuivi pour ses opinions politiques. Saïd Chaou s’y oppose, mettant en doute ces garanties.
Il a, par le passé, dirigé le coffee shop “Galaxy” à Roosendaal, fermé pour infraction à la législation. Élu au parlement marocain en 2007, il a défendu la région du Rif lors de ses interventions.
Le tribunal de Breda examine le dossier pénal néerlandais. Des audiences préliminaires ont lieu cette semaine, avant le procès au fond prévu l’année prochaine. L’extradition fait l’objet d’une procédure distincte.