Malika El Omari n’a pas été placée dans une maison de retraite, a affirmé une source proche de l’actrice marocaine, démentant les rumeurs qui ont circulé récemment sur les réseaux sociaux à son sujet.
De 800 personnes en 2004, le nombre de candidats sélectionnés pour travailler en Espagne a atteint 12.000 en 2008. L’ ANAPEC table pour les deux prochaines années sur un chiffre de 20.000 ouvrières saisonnières par an.
L’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences ambitionne de recruter pour l’Espagne 20.000 ouvrières agricoles par an d’ici 2010. « Cette opération est une réussite qui s’affirme d’année en année. Ce succès a été rendu possible grâce à la conseillière de travail et des affaires sociales de l’ambassade d’Espagne au Maroc », indique Abdelhalim Fatihi, responsable du placement international à l’ANAPEC avant d’ajouter que « Jusqu’à présent, 5.000 ouvrières agricoles sont déjà sur place. D’ici la première semaine d’avril, toutes les personnes sélectionnées seront présentes sur le territoire espagnol ».
Au total, près de 12.000 ouvriers agricoles marocains, des femmes exclusivement ont été sélectionnées pour un travail saisonnier dans le secteur de l’agriculture en Espagne. Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre d’un dispositif spécifique pour le placement à l’international, mis en œuvre grâce à l’appui du projet MEDA 2 « Appui institutionnel à la circulation des personnes », vient consacrer l’expérience de l’ANAPEC en matière de placement à l’international (12.000 emplois en 2008 contre 800 en 2004).
Cette opération pilotée par l’ANAPEC en collaboration avec AENEAS de Cartaya a concerné toutes les provinces du Royaume. « Cela fait deux années que nous avons décidé d’élargir cette opération sur l’ensemble du territoire national, et ce de Tanger jusqu’à Dakhla », souligne-t-il.
Bénéficiant d’un contrat à durée déterminée de 3 mois, ces ouvrières ont pour tâche de ramasser les fraises dans les immenses champs dans la province de Huelva (sud-ouest de l’Espagne) qui est connue pour être le deuxième producteur mondiale de fraises après les Etats-Unis.
S’agissant de la procédure de sélection, l’ANAPEC s’occupe de l’information, de la présélection et de l’appui alors que la sélection est du ressort de l’employeur. « L’ANAPEC assure la mise en relation entre l’employeur et le candidat », explique M. Fatihi. L’agence fait recours aux services des provinces pour l’ information. Une commission, qui comprend entre autres les représentants de l’Agence, se charge de recueillir les inscriptions. Une autre commission opère une présélection des dossiers. S’en suit l’opération de recrutement proprement dite en présence des services de l’ambassade d’Espagne, des employeurs et des représentants de l’ANAPEC. Un PV est dressé à la fin de chaque opération et une fois les candidates sélectionnées, des contrats de travail sont signés sur place et l’Agence entame l’opération d’accompagnement des candidates jusqu’à leur embarquement.
De l’autre côté, en Espagne, il y a la phase d’accueil et d’intégration. L’employeur est tenu de fournir aux ouvrières agricoles un logement adéquat gratuit. Durant leur séjour en Espagne, les candidates peuvent bénéficier de cours de langue organisés par la mairie de Cartaya. Notons que cette opération s’effectue selon des critères bien définis. Elle concerne à 99% les personnes de sexe féminin. Celles-ci doivent être âgées entre 18 et 40 ans, originaires du milieu rural et ayant une expérience dans le domaine de l’agriculture.
En plus des ouvriers marocains, la main-d’œuvre de cette région provient des pays de l’Est. Pour la première fois, quelque 750 sénégalais feront le déplacement.
Source : Aujourd’hui le Maroc - Leila Zerrour
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