Aux États-Unis, des membres du Mouvement « The Rise of the Moors », qui se réclament du Maroc, refusent que la loi américaine leur soit appliquée. Ils invoquent le droit marocain pour être jugés.
Jugés pour port d’armes à feu et rébellion, deux membres du Mouvement « The Rise of the Moors » ont comparu vendredi 30 décembre devant la cour du comté de Charles dans le Maryland. L’audience s’est transformée en un spectacle, car les accusés ont refusé de coopérer ou exigé l’immunité dans le cadre des traités entre le Maroc et les États-Unis.
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L’un des prévenus, Lamont Butler, connu sous son nom “mauresque” de Lamont Maurice El, a revendiqué et occupé en 2013 un manoir de 6 millions de dollars. Il a affirmé que la propriété faisait partie d’un traité de 1836 signé avec le Maroc et qu’elle lui appartenait en raison de son titre autoproclamé de « consul général » de la « Cour consulaire du Maroc à la République de l’État du Maryland ».
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En prétendant être au-dessus des lois américaines en raison du traité d’amitié maroco-américain de 1786, dans lequel, le Maroc a reconnu les États-Unis et leur statut de nation souveraine, ces Américains appartenant au groupe « The rise of the Moors » semblent ignorer que la possession d’armes à feu est punie très sévèrement par la loi marocaine.