
Alors que les attaques des rebelles houthis perturbent sérieusement le trafic maritime mondial, le Maroc dont les ports sont choisis par les industriels européens tire profit de la crise sécuritaire en mer rouge.
Le Maroc se prépare à acquérir une industrie navale de pointe d’ici 2030, avec un projet de développement d’infrastructures portuaires, évaluées à près de 4,5 milliards de dirhams
Selon le quotidien arabe Al Ahdath Al Maghribia, ce projet sera lancé à la fin des travaux de construction du chantier naval de Casablanca. Le même quotidien annonce la construction d’autres nouveaux chantiers navals à Safi, Jorf Lasfar, Kénitra, Nador et Dakhla. Quant à ceux d’Agadir et de Tan Tan, ils seront également réhabilités.
Par ailleurs, ces chantiers navals accueilleront sous peu la construction, le stockage et la réparation de navires militaires, de pêche, de loisirs et de cargaison.
Le projet vise aussi à assurer la maintenance de la flotte navale civile et militaire et sera également d’une grande utilité et une source d’approvisionnement importante pour l’industrie sidérurgique nationale.
Comme partenaires financiers, ce projet sera financé par l’État, l’Agence nationale des ports et des professionnels dans le cadre du partenariat public-privé marocain.
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