Hyundai Rotem (Corée du Sud), Alstom (France), CRRC (Chine) et les sociétés espagnoles Talgo et CAF, ont manifesté leur intérêt pour cet appel d’offres de l’ONCF d’un montant de 1,6 milliard de dollars (soit environ 16 milliards de dirhams marocains), informe Railway Supply, le magazine spécialisé dans le domaine des chemins de fer, précisant que l’adjudicataire de ce marché aura à fournir 18 trains à grande vitesse pour renforcer la liaison entre les grandes villes, 40 trains pour couvrir les lignes régionales, 60 trains destinés aux lignes de navettes, et 50 trains pour le service du réseau de transport régional rapide.
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Ce projet vise à développer le réseau ferroviaire au Maroc et à moderniser la flotte de trains afin d’améliorer la qualité des services de transport, notamment réduire les temps de trajet et renforcer la liaison entre les villes avant la Coupe du monde 2030 que le Maroc organisera conjointement avec l’Espagne et le Portugal. Il s’inscrit en droite ligne de la vision globale de développement des infrastructures du royaume, ajoute la même source, soulignant que le groupe qui gagnera ce marché devra livrer ces trains, fabriqués localement, entre 2027 et 2030.
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Alstom semble avoir une longueur d’avance sur ses concurrents. Le géant français, installé à Fès depuis quelques années, a récemment annoncé la création d’une nouvelle usine à Tanger. Un investissement qui va générer des emplois et booster l’économie locale. Mieux, le réchauffement des relations entre Paris et Rabat pourrait aller en sa faveur. Mais, rassure l’analyste économique Ali Al Ghanbouri, cité par Al3omk, tous les candidats à ce marché public seront soumis aux mêmes conditions et critères, conformément à la loi qui garantit la transparence et l’équité dans le processus de sélection des offres, assurant qu’il n’y aura pas de favoritisme.