Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
La justice a enfin décidé de remettre en liberté provisoire Ali Dinia, accusé d’avoir causé la mort d’une jeune fille en août dernier, dans un accident de la route.
Après deux mois passés en prison, Ali Dinia, 78 ans, a retrouvé les siens hier soir après que le juge du tribunal de Benslimane a décidé de lui accorder la liberté provisoire.
Le 15 août dernier, le véhicule de l’accusé, qui était en compagnie de sa femme et de ses petits-enfants sur l’autoroute Casablanca-Rabat, est violemment percuté par un camion se trouvant sur la troisième voie d’autoroute.
Son véhicule est éjecté de l’autre côté de l’autoroute et plusieurs voitures le percutent, dont une dans laquelle se trouvait une jeune femme de 23 ans, qui a perdu la vie.
Des témoins affirment que c’est le chauffeur du semi-remorque qui est responsable de l’accident, mais la justice a tout de même décidé d’arrêter Ali Dinia le 26 août dernier, à sa sortie de l’hôpital.
Sa remise en liberté ne veut pas dire la fin de la bataille judiciaire. Le procès doit avoir lieu dans les prochaines semaines, mais au moins Dinia comparaîtra libre.
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