"La police s’est emparée d’un différend d’affaires pour harceler et humilier deux journalistes audacieux", peut-on lire dans le communiqué de l’organisation des droits de l’homme.
Rédigé par Sarah Leaw Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de HRW, celle-ci estime que "la mauvaise conduite de la police augure mal du type de justice qui attend Ali Amar".
Les deux journalistes avaient été arrêtés vendredi dernier lors d’une perquisition policière effectuée sans mandat au domicile de cette dernière. Ali Amar, accusé du vol d’un ordinateur par son ancienne collaboratrice Sophie Goldring, et Zineb El Rhazaoui, accusée de complicité, avaient été entendus pendant plus de 12 heures avant d’être relâchés.
Ali Amar a comparu jeudi à Casablanca où son procès a été ajourné au 15 juin sur demande de la défense. Zineb El Rhazoui ne fait quant à elle pas l’objet de poursuites.