L’Association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF) d’Algérie a annoncé vendredi la levée des restrictions sur les prélèvements de biens et services en provenance et à destination de l’Espagne, décrétée le 9 juin. Dans un récent communiqué, elle a expliqué que cette mesure « ne vise pas les opérations d’importation ou d’exportation de biens et de services en provenance d’Espagne ou d’origine espagnole domiciliés avant le 9 juin ».
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« Il y a un retour à la normale, il faut mettre de côté les sentiments politiques pour voir la réalité économique. Je pense qu’il y a eu un arbitrage pour évaluer la situation, car de nombreuses entreprises algériennes ont également souffert [de cette mesure], en particulier celles qui importent du matériel industriel et agroalimentaire », a déclaré vendredi à EFE, Djamel Eddine Bouabdallah, le président du Cercle de commerce et d’industrie algéro-espagnol (CCIAE), espérant que la levée de la mesure sera « définitive ».
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La crise entre l’Algérie et l’Espagne est née après que Pedro Sanchez a décidé en mars de soutenir le plan marocain d’autonomie du Sahara. Elle s’est aggravée le 8 juin, avec la suspension par l’Algérie du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec l’Espagne, bloquant ainsi les échanges commerciaux entre les deux pays, à l’exception des exportations de gaz algérien. Une décision qui a été condamnée par l’Union européenne.