Des tirs de projectiles ont visé la commune de Mahbes, dans le Sahara marocain, alors qu’un festival local s’y déroulait.
Abdelkader Messahel et Nasser Bourita
L’Algérie vient de réagir suite aux accusations du Maroc sur le soutien de l’Iran au Polisario à partir de l’ambassade à Alger, exprimant « sa ferme condamnation et son rejet total des propos irresponsables », du ministre des Affaires étrangères marocain Nasser Bourita.
« L’Algérie tient à exprimer sa ferme condamnation et son rejet total des propos irresponsables tenus à son encontre par le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération dans une interview accordée hier à un hebdomadaire parisien », indique le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères Benali Cherif.
« Au lieu de produire les preuves ‘irréfutables’ qu’il prétend détenir et dont, en fait, il ne dispose pas ou, face à l’incrédulité avec laquelle la communauté internationale a accueilli les allégations qu’il a lancées le 1er mai dernier, de faire résipiscence, le ministre marocain a choisi de poursuivre sur la voie de la mystification et de l’affabulation », a-t-il précisé.
Pour Benali Cherif, ces accusations « trahissent également son incapacité à impliquer directement l’Algérie dans un conflit dont le Conseil de Sécurité, a, de nouveau, déterminé qu’il était une question d’autodétermination devant faire l’objet de négociations directes, de bonne foi et sans conditions préalables, sous les auspices des Nations unies, entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario, en vue de parvenir à une solution politique juste et mutuellement acceptable assurant l’autodétermination du Peuple du Sahara occidental ».
« Face à cette virulente campagne dont elle fait l’objet, l’Algérie reste sereine, forte de l’unité de son Peuple, de la solidité de ses institutions, de sa stabilité et de la rectitude et la constance des principes et des valeurs qui gouvernent sa politique étrangère », a-t-il fait valoir.
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