En raison de la poursuite de la riposte israélienne contre le mouvement palestinien du Hamas, l’Algérie plaide pour des positions fortes des pays musulmans comme les Émirats arabes unis, Bahreïn, la Turquie, l’Égypte et le Soudan contre Israël, allié du Maroc.
Lors de la réunion extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), tenu à Djeddah en Arabie saoudite, son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf a estimé qu’il était « temps de comprendre que les condamnations et l’indignation ne suffisaient pas, à eux seuls, à faire cesser le génocide et l’extermination systémiques dont Gaza est le théâtre ». Il a ainsi plaidé pour une « action efficace sur tous les plans en vue d’intensifier la pression » sur l’État hébreu.
À lire :Au Maroc, la pression populaire pour rompre les liens avec Israël ne retombe pas
Aussi, a-t-il appelé les pays musulmans à rompre leurs relations avec Israël. « Il aurait été attendu et espéré que nous soutenions, sans hésitation et sans équivoque, la rupture des relations diplomatiques, culturelles, économiques, commerciales, militaires et sécuritaires », avec Tel Aviv, comme l’avait suggéré l’Union africaine (UA), lors du 37ᵉ sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine le 17 février à Addis-Abeba, a-t-il ajouté.
À lire :L’Algérie a peur de l’alliance Maroc - Israël
Déplorant la situation dans la bande de Gaza – 30 717 morts et 72 156 blessés depuis le 7 octobre-, le chef de la diplomatie algérienne a réitéré l’exigence « d’œuvrer à préserver la solution à deux États en élargissant la base des reconnaissances officielles de l’État de Palestine et en poursuivant sans délai la revendication de sa qualité de membre à part entière à l’ONU ».