La hausse des prix des services touristiques pousse de nombreux Marocains à renoncer à leurs projets de voyage cet été, ou à réduire la durée de leurs vacances.
La force de résistance de l’économie marocaine aux chocs extérieurs, notamment ceux de la zone euro, et le redressement annoncé de sa croissance économique, pourraient produire des effets néfastes. C’est ce qu’il convient de retenir du panorama risques-pays de Coface.
Les réserves de change qui couvrent plus de 5 mois d’importations, mais aussi la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) offrent au Maroc des marges de manœuvre en cas de chocs extérieurs, indique le rapport du panorama risques-pays de Coface.
La même source annonce le redressement de la croissance du royaume qui s’établira à 2,9 % cette année, grâce à une bonne campagne agricole. Seulement, ce rebond n’est pas sans conséquence. Cela pourrait être exposé à des perspectives de croissance timides en zone euro qui absorbe environ 60 % des exportations marocaines.
Coface prévient que les exportations automobiles, qui ont doublé depuis 2012, devenant la première source de recettes d’exportations avec 77,13 milliards de DH en 2019, pourraient ainsi marquer le pas.
Dans le secteur du tourisme, les recettes générées pourraient être également affectées par un environnement extérieur défavorable. L’assureur-crédit Coface fait en outre remarquer qu’avec environ 85 % des transferts d’expatriés provenant de cette région, le ralentissement européen pourrait aussi se répercuter sur la consommation privée.
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