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Toujours aucune issue au mouvement de protestation dans le nord du Maroc. Lundi, jour de l’Aïd, a sans doute connu une tournure inquiétante avec des dizaines de blessés de part et d’autres et au moins une centaine d’arrestations.
Le chiffre est donnée par Khadija Ryadi, membre de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) qui évalue le nombre d’arrestations « au cours de ces violences selon nos sources sur place », indique-t-elle à l’AFP. Une quarantaine étaient toujours détenues ce matin. Beaucoup sont originaires de localités voisines et ont été interpellées alors qu’elles venaient manifester », a-t-elle ajouté.
Elle s’inquiète aujourd’hui de la tournure prise par ses manifestations qui se propagent à d’autres quartiers alors qu’elles étaient jusque là cantonnées dans un seul. « Les habitants ne se rassemblent plus dans un unique quartier pour manifester, ils protestent désormais dans plusieurs quartiers en même temps. Les forces de l’ordre interviennent alors immédiatement, usant parfois de gaz lacrymogène malgré la présence de femmes et d’enfants », estimant que que le jour de l’Aïd a été le plus violent, « beaucoup plus que les jours passés ».
De leur côté, les autorités font part d’une quarantaine de blessés parmi les forces de l’ordre et dénoncent des « groupes d’individus, dont certains encagoulés, qui ont provoqué et caillassé les forces de l’ordre »
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