Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
Le mouvement Al Adl Wal Ihssane, qui a appelé au boycott des élections législatives, estime que le taux de participation au scrutin du vendredi était de 24,29%.
Le taux de participation annoncé par le ministère de l’Intérieur ne reflète pas le climat réel du scrutin législatif de l’avis du mouvement islamiste. Pour défendre ce chiffre, le porte parole du mouvement explique que lors de la campagne électorale les partis n’ont même pas réussi à mobiliser 600.000 personnes.
Pour la Jamaâ, le système a perdu le pari de faire de ces élections une étape cruciale dans l’ère de la nouvelle constitution. Le pouvoir, ajoute Fathallah Arsalane, ne fait que gagner du temps et piéger les partis politiques qui adhèrent à ce processus.
Les élections législatives remportées par le PJD constituent une étape importante dans le processus démocratique du Maroc a estimé pour sa part le président du RNI Salahdine Mezouare, n’hésitant pas à féliciter Abdelillah Benkirane pour la victoire de son parti.
La communauté internationale a également salué la transparence du scrutin électoral de vendredi 25 novembre, qui a accordé 80 sièges au PJD, 45 à l’Istiqlal, 33 sièges au PAM, 38 au RNI, 29 à l’USFP et 11 au PPS.
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